Les apiculteurs appellent à retrouver le « bon sens paysan » et s’opposent fermement au retour des néonicotinoïdes, en projet d’autorisation par la loi Duplomb. Cette loi signe une régression grave dans la lutte pour la biodiversité et la santé humaine.
Ces « pesticides tueurs d’abeilles » sont scientifiquement reconnus comme hautement toxiques pour les pollinisateurs, les sols, les cours d’eau, et les humains.
De nombreux syndicats régionaux et départementaux (Syndicat des Apiculteurs Professionnels et Confédération Paysanne) soutiennent et facilitent les initiatives de dénonciation des pesticides menées dans plusieurs régions par des apiculteurs. De son côté, la Fédération Française des Apiculteurs Professionnels (FFAP) appuie également ces actions, soulignant que la problématique des pesticides relève d’un enjeu national.
La dernière mobilisation agricole a été marqué par le retournement de panneaux à l’entrée des villages, dénonçant « un monde qui marche sur la tête ». Céder au lobby agro-industriel, favoriser les déserts biologiques dans les campagnes et mettre en danger la santé, c’est effectivement marcher sur la tête.